Règles de TVA, demandons la fin de la #tampontax

A l’instar d’autres pays qui se sont déjà saisis de la question, la France ne fait pas exception : la TVA applicable sur les protections périodiques est la plus élevée existante.

Un article britannique a calculé que les femmes payées au SMIC consacrent au cours de leur vie l’équivalent de 38 jours de travail à temps plein à l’achat de tampons et serviettes.

 Il y a quelques mois, le collectif Georgette Sand a fait réagir les médias et le gouvernement sur la question de la « taxe rose », ces produits plus chers pour les femmes que pour les hommes.

Ne laissons pas passer la taxe rose de l’Etat.

Georgette Sand demande donc que la TVA sur ces produits, tampons, serviettes, coupe menstruelle, passe a minima de 20 à 5,5% comme d’autres produits « de première nécessité » tels que l’eau, les denrées alimentaires ou les préservatifs, voire à 2,1% comme c’est la cas pour les médicaments remboursables par la sécurité sociale. Car avoir ses règles pour une femme, ce n’est pas optionnel…

Et nul doute que si les établissements en charge de la fixation du taux de TVA de ces produits nullement luxueux étaient davantage peuplés de femmes, la taxe du genre s’en trouverait modifiée ?

En savoir plus sur la #tampontax

Notre tumblr sur le marketing genré et la « taxe » rose

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  1. Les tampons et serviettes hygiéniques trop taxés ? « La santé et la maladie française - 5 mars 2015

    […] “ces produits plus chers pour les femmes que pour les hommes” le collectif a lancé une pétition. Baptisée #tampontax , celle-ci devrait circuler rapidement sur les réseaux sociaux. Le texte, […]

  2. E se o período também fosse uma “coisa de homens”? - 13 octobre 2015

    […]  com a hashtag #tampontax (taxa do tampão) e uma ONG francesa, o Collectif Georgette Sand, lançou uma petição online para que pensos higiénicos e tampões sejam considerados como bens de […]