Georgette Sand était à la Foire Internationale d’Art Contemporain de Paris (FIAC) cette année, qui a son lot de belles choses et d’oeuvres polémiques, et nous ne saurions nous passer de citer cette perle du Gorafi, l’oeuvre phare de la foire était en réalité un véritable interrupteur.

Georgette Sand, en veine d’inspiration ce jour là, s’est proposée de transformer un tampon en oeuvre d’art. 

Plongé dans un gobelet en plastique où il s’est déployé, non pas en corolle mais en canelloni, et posé très stratégiquement sur une étagère clignotante, il est subitement devenu une oeuvre d’art. Et est passé d’un taux de taxation à 20 %, à 5,5 %* ! 

Ici l’action de transformation et ici l’action camouflage.

Le public a relayé avec plaisir cette performance en direct, la qualifiant de « genuine artwork » (suivez #tampontax sur Instagram) Il semblerait que le sympathique sous secrétaire du gouvernement, comparant la nécessaire protection des femmes à la mousse à raser et aux parcs d’attraction, ait convaincu encore davantage de gens de la nécessité d’abolir la TamponTax… Merci Christian !

*Vous le savez sans doute déjà, mais si les protections périodiques, comme la plupart des produits d’hygiène, de première nécessité ou pas, sont taxés à 20%, à l’inverse quelques niches absolument nécessaires se maintiennent à 5,5 % : les sodas, les billets de match de foot, et les oeuvres d’art… Logique, non ?